Le prix à payer pour l’affranchissement du Sahel de la prédation des pays occidentaux

« Si nous ne savons rien, si nous ne comprenons rien, au moins nous savons ce que nous avons vécu » dixit un proverbe malinké

Ce proverbe a été et demeure une parade imparable pour les populations du mandé, chaque fois que des manipulateurs, des connaisseurs ou experts prétentieux, acquis à d’autres causes au détriment des intérêts des communautés. Il vaut aujourd’hui son pesant d’or face à la pensée unique occidentale. Pour des fins de domination et d’exploitation de l’homme par l’homme, prétendre connaitre et vouloir aimer nos populations mieux que nos gouvernants, relèvent à la limite de la démagogie, l’hypocrisie et certainement de la sorcellerie.

Les personnes de culture colonisée, formatées dans les écoles occidentales, incapables de s’en soustraire pour aider leurs peuples, représentent des obstacles pour la réalisation d’un développement inclusif et durable. C’est pourquoi dès les premières années de l’indépendance, le Premier Président de la République du Mali et ses camarades de lutte, ont engagé des stratégies et actions de décolonisation des mentalités des cadres et agents publics. Il s’agissait de rompre avec les anciennes pratiques de l’administration coloniale, le régime de l’indigénat.

  1. Les ONG dans le contexte géostratégique et géopolitique dans l’espace sahélo saharien

L’Organisation Non Gouvernementale est une structure de proximité, d’assistance, d’appui ou d’accompagnement des communautés locales, de groupements de personnes, d’individus particuliers, par la recherche et la résolution de problèmes les concernant. Leurs activités sont régies ou réglementée par le gouvernement à travers un accord cadre ou de siège. Il détermine les aires d’intervention, les domaines d’activités, les obligations et les devoirs de l’ONG, le caractère non lucratif, apolitique et les engagements de l’Etat. Les motivations de ces créateurs ou fondateurs sont généralement d’ordre philanthropique, ou de l’auto emplois. Selon certaines sources auprès de l’Administration publique, le pays compte environ vingt milles ONG et associations.

L’ONG n’est pas anti gouvernemental, plutôt un partenaire au développement. De même, elle peut ou doit être un vecteur dynamique de changements au sein des forces vives, des soutiens aux pouvoirs publics, en termes de participation au relèvement des défis de développement.

Dans le contexte actuel géostratégique et géopolitique, il importe de faire une rétrospective de la participation et la contribution de ces ONG nationales et internationales aux efforts de développement du Mali, notamment dans ses régions septentrionales (Mopti, Tombouctou, Gao). 

En termes d’investissements, selon la base de données projets, du Conseil de Concertation des Actions des ONG en 1994, les grands projets gouvernementaux, bilatéraux, multilatéraux et des ONG, s’élevaient à mille cinq cent milliards de F CFA, soit 44 à 45 milliards de F CFA par an. Les représentants de l’Etat, les chefs de fractions, de tribus, de villages ou de communautés avaient en charge la responsabilité de la gestion de ces fonds dans les secteurs prévus. Il s’agit des infrastructures de socio-éducatives, agricoles, pastorales, de santé, de routes, des aides d’urgence, cantines scolaires. Après les évènements de 1991, le gouvernement a continué à initier et mettre en œuvre de grands projets de développement.

La région de Mopti avait la plus forte concentration des ONG internationales et nationales. Des ONG européennes comme Oxfam Grande Bretagne, Terre des Hommes France, Médecins Sans frontière, Médecins du Monde, NEF, Save The Children UK, World Vision, Action contre la Faim, Association Française des Volontaires du Progrès, ACCOR, SEAD/TASSAGT (ONG nationales), une multitude d’associations européennes saisonnières, et autres, intervenaient dans les régions de Tombouctou et Gao. La contribution financière annuelle du collectif CCA-ONG (200 ONG nationales et internationales), pour l’ensemble du territoire national, s’élevait à environ trente milliards de F CFA, cent cinquante emplois permanents par an, selon les bases de données ONG et projets du CCA-ONG.

Les rebellions successives, combinées au terrorisme, les soutiens de la France coloniale et des pays occidentaux aux groupes armés, les complicités algériennes et mauritaniennes, et autres, ont mis en cause tous les acquis et sapés toute perspective de développement. Il s’agit de la convoitise et l’accaparement de nos ressources des sols et sous-sols.

A l’analyse de cette situation, Agir Ensemble au Sahel a pris fait et cause pour les populations sahéliennes (Burkina Faso, Mali, Niger) et leurs hautes autorités engagées dans la lutte pour notre affranchissement de la prédation économique.  Cette lutte exige une décolonisation des mentalités tant des élites dirigeantes que des populations. Les pères de l’indépendance ont bien compris cette nécessité.

L’industrialisation des pays occidentaux et l’accumulation des richesses ont été réalisées à travers la traite négrière, l’exploitation coloniale, la persistance et maintien de leur domination sur nos pays, plus d’un demi-siècle après les indépendances factices.

L’assimilation, le mimétisme des valeurs et cultures, les progrès scientifiques et techniques comme le monopole des peuples occidentaux, ont permis de construire des personnes de culture colonisée. Le colonisateur est parti pour mieux rester, car la relève est assurée. A la place l’homme blanc, s’est installé l’homme noir avec l’héritage colonial. Les leaders politiques ont prôné à l’époque une décolonisation des mentalités. Après une cinquantaine d’années les populations demandent après une refondation complète de l’Etat malien.

Président Modibo KEITA et la décolonisation des mentalités

La décolonisation des mentalités a été perçue très tôt par les pères de l’indépendance notamment le Président Modibo KEITA (qu’Allah swt l’agrée dans son paradis) en 1962 sur la réforme de l’enseignement et de l’éducation.

« … Cinquante années de colonisation, ont à n’en pas douter, imprimé à notre pays un visage nouveau l’isolant de son passé et le plaçant dans un carcan destiné à étouffer toute velléité de résurgence de nos traditions anciennes. Des institutions politiques et administratives, des structures économiques et sociales, un système d’enseignement et d’éducation conçus et réalisés pour le seul bénéfice du colonialisme, une volonté marquée de faire de l’Africain un être irresponsable, incapable d’initiative et d’esprit de conception, ont conduit certains colonisés à adopter vis-à-vis du colonisateur une attitude passive de soumission et parfois même, d’acceptation de la situation de fait qui lui était imposée. Ainsi, a-t-on souvent connu des Africains qui ont cru en la pérennité du régime colonial et se sont comportés en véritables dominateurs à l’égard de leurs frères. De même que certains de nos compatriotes ont-ils cru devoir mépriser nos traditions locales (orales ou écrites) au profit de celles du conquérant : la colonisation intellectuelle accomplissait inexorablement son œuvre de destruction de notre patrimoine national et de corruption de nos élites. Il y avait là un phénomène troublant de dépersonnalisation collective qui aurait pu entraîner la disparition totale de toutes nos valeurs culturelles, de toutes nos civilisations, si des hommes, des Africains, ne s’étaient résolus à faire énergiquement front pour lutter contre la mort spirituelle qui nous menaçait tous »

Parallèlement Seydou Badian (qu’Allah swt l’agrée dans son paradis) en appelle à la responsabilité des élites dirigeantes

« Les responsabilités historiques des dirigeants actuels de l’Afrique sont considérables. Toutes les particularités que nous avons signalées, mentalité de l’homme africain d’aujourd’hui, conception du pouvoir, structures précoloniales, etc., tout cela fait que les événements leur donnent des moyens que très peu de continents offrent à leurs dirigeants. Ils peuvent à peu près tout. Ils seront aussi jugés avec beaucoup plus de sévérité que les autres, ils sont les premiers, ils sont pionniers ».

Cette voie tracée pour le salut de nos masse laborieuses sera abandonnée, suite à un bouleversement sociopolitique survenu en 1968, avec une participative active de l’ancien colonisateur français. Il convient de souligner que ces premières élites étaient énormément en avance sur leurs populations.

Elles seront malmenées, ballotées durant une cinquantaine d’années au gré des différents régimes, au nom du centralisme et du pluralisme démocratiques. Le pays a été et demeure au bas du rang des pays sous-développés.

Le déficit de leadership acquis à la cause nationale, l’absence de vision de développement, le mimétisme juridique et institutionnel, la mauvaise gouvernance, la corruption, le clientélisme, la gabegie, l’impunité, l’injustice, la destruction de l’outil de défense nationale, la braderie des sociétés et entreprises d’état, la désindustrialisation, etc. ont caractérisé cette période sombre de l’histoire du Mali.

Il n’en demeure pas moins que notre pays et d’autres du sahel, sont d’un intérêt géostratégique majeur pour l’ancien colonisateur français et les pays occidentaux. Il vise le contrôle de nos ressources, et l’assurance de leur approvisionnement. Cela nous vaut aujourd’hui des grandes manœuvres de déstabilisation des gouvernements de nombreux pays africains, surtout en Afrique subsaharienne dans le sahel.

 Pourquoi des pays réputés sous-développés, sont très convoités par des pays dits développés et très riches ? Autrement dit, comment comprendre que des pays aux populations vivant dans la pauvreté, l’extrême pauvreté, la famine, les maladies, le manque d’éducation, sont violentées, tuées ou déplacées loin de leurs terroirs ? Veulent-ils le sahel sans les sahéliens ?

Les situations géostratégiques et géopolitiques dans les espaces sahélo sahariens suscitent de nos jours de grands intérêts dans les relations économiques internationales. Elles portent sur la convoitise des immenses et diverses réserves de ressources minières et énergétiques dans les pays de l’Alliance des Etats du Sahel que sont les Républiques du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Il s’agit entre autres du pétrole, gaz naturel, uranium, or, diamant, lithium, manganèse, bauxite, presque tous les métaux et terres rares.

Les pays de l’AES disposent des plus importants bassins hydrauliques de l’Afrique de l’Ouest. Les fleuves Niger, Sénégal, la Volta et autres, ont leurs plus longs parcours dans cette partie de la région. D’innombrables réserves d’eaux souterraines non encore exploitées se trouvent tant dans la zone saharienne que dans le sahel.

Les Etats de l’Alliance dispose d’un potentiel d’au moins 67 à 70 millions d’hectares de terres agricoles soit environ 12 % du continent africain (600 millions d’hectares).

La croissance démographique annuelle est d’au moins 3%, un rapport moyen de six enfants par femme. La population est estimée à 71,5 millions soit 16,9% de la population de la CEDEAO. Elle est composée de 70 % de jeunes de moins 15 à 45 ans, sur une superficie de plus de 2 millions 751 mille 300 de km2 soit 54 % de l’espace CEDEAO.

Les pays occidentaux, notamment les Etats Unis et les anciens colonisateurs français, britanniques, belges, Allemands, espagnols, portugais, Italiens, certaines monarchies du Golfe, des pays arabes comme l’Algérie, la Mauritanie, y compris des Etats africains vassaux de pays occidentaux, jettent leurs dévolus sur l’Alliance des Etats du Sahel. Ceci se traduit par la déstabilisation des gouvernements en suscitant des rebellions, le mercenariat, le terrorisme, la collusion entre les forces internationales dites de « maintien de la paix » et les groupes armés, l’extraction frauduleuse des ressources pétrolières et aurifères du Mali par l’Algérie et la Mauritanie en complicité avec la France, l’instrumentalisation des droits humains et l’évocation des valeurs de démocraties occidentales.

Des organisations sous régionales, régionales et internationales sont mises à contribution, pour imposer des embargos inédits sur des pays de l’inter land en violation du droit international, des traités internationaux, de même que la charte des Nations Unies.

Les guerres informationnelles et communicationnelles, par la désinformation, les propagandes mensongères, ont atteint un niveau sans précédent. Le lynchage médiatique des Hautes Autorités de l’AES et leurs populations sur les chaînes de télévisions, de radios, sur les réseaux sociaux, sont quotidiens. Il faut ajouter le soutien tous azimuts, des acteurs ci-dessus mentionnés à toutes formes d’associations, d’organisations ou groupes d’individus hostiles aux pays de l’Alliance des Etats du Sahel.

Les dégâts sont incommensurables, en termes de pertes de centaines de milliers de vies humaines, les trafics humains et de drogues. Les déversements sur les marchés locaux de produits périmés ou en passe de dates de péremptions en provenance de l’Union Européenne, ont entrainé la faillite de nombreuses petites et moyennes entreprises. Les destructions de villages et des économies locales, ont provoqué des déplacements de populations en termes de déplacés internes et de réfugiés dans des pays voisins et parfois au-delà. Il faut ajouter le vol des bétails, les viols, les assassinats de civils et d’agents publics, les empêchements des paysans à mener des travaux champêtres, des commerçants et des transporteurs à fréquenter des foires. La dissémination de la peur, la terreur et la désolation au sein des communautés, sont monnaie courante.

La spéculation sur les produits de premières nécessités par des réseaux occultes rendent la vie chère aux consommateurs. Ceci se traduit par une dégradation du cadre et la qualité vie des populations, aggravant ainsi la pauvreté et l’extrême pauvreté. Aucune couche sociale n’est épargnée.

Les confiscations sans base juridique des avoirs des Etats, ont soumis à rudes épreuves les finances publiques des pays de l’Alliance.

Persuadés de parvenir à bout de l’AES par l’adoption d’un chapelet de sanctions illégales, inhumaines, les Etats prédateurs seront vite déchantés par la prise du pouvoir par les Forces de Défense et de Sécurité. Elles ont donné espoir aux peuples du Sahel. Les grands peuples ne meurent jamais.

Ces hommes et ces femmes ont payé un lourd tribut et continuent encore. Il s’agit de ces milliers de veuves, d’orphelins, de combattants handicapés à vie, de traumatismes, de dislocations de familles, etc. 

Les attaques terroristes diverses contre l’AES sont le prolongement de l’échec des stratégies géopolitiques et géostratégiques des pays occidentaux, à maintenir les pays de l’alliance sous domination.

Les forces de Défense et de Sécurité, ont redonné espoir et confiance aux populations en quête de paix et de stabilité sociale. Leurs soutiens inconditionnels aux armées nationales ne souffrent d’aucun doute. Elles savent que ce n’est ni les interminables négociations, ni les discours politiques, ni les votes de majorités quelconques, qui résoudront la crise sécuritaire. C’est pourquoi, à une cadence et efficacité incroyables, nos vaillantes armées recrutent, forment, s’équipent et se déploient sur les théâtres d’opérations. Les résultats sont incontestables.

  1. Les populations sahéliennes s’inscrivent dans une résilience durable en soutien à leurs Forces de Défense et de Sécurité et Hautes Autorités

Face à ce projet funeste de prédation économique, les populations sahéliennes se sont inscrites dans une posture de résilience à long terme, en appui au refus de capitulation de leurs Hautes Autorités. Ceci, résulte de l’efficacité des initiatives et des actions des centaines de patriotes (domaines de l’information et la communication : presse écrite et parlée), et des milliers de citoyens, dans divers médias et réseaux sociaux, et les chaînes publiques dans nos langues nationales.  

La mise en cause des accords coloniaux, la plainte du Mali contre la France déposée au Conseil de Sécurité de l’ONU, le retrait de l’AES de la CEDEAO, les mesures correctives et préventives dans le cadre de la coopération internationale, notamment avec les pays occidentaux et autres, représentent des signaux forts à l’endroit de tous les acteurs de la scène internationale. Dorénavant, il faut compter sur l’AES. Le chemin sera long et difficile, car sa lutte est existentielle.

11. « Tout grand dessein a besoin pour s’accomplir d’une pépinière d’hommes qui soit d’abord le foyer d’une ambition commune » dixit Jean-Pierre Chevènement

Les hautes autorités de l’AES cristallisent cette « ambition commune » pour l’émancipation et l’épanouissement de leurs peuples.

Elles sonnent le glas de l’échec d’un demi-siècle, d’indépendance de façade, d’une trentaine d’années de pseudo démocratie, par la rupture, et l’adoption de nouvelles orientations favorables aux intérêts de l’ensemble des populations sahéliennes.

Les résolutions et recommandations issues de la tenue des Assises Nationales de la Refondation, ont tracé la voie à suivre pour les prochaines décennies.  L’adoption d’une nouvelle constitution en lien avec nos réalités, valeurs sociales et sociétales. Le guide de l’action publique basé sur les trois principes :

–  Respect de notre souveraineté

– Respect de nos choix stratégiques et du libre choix de nos partenaires

– Prise en compte des intérêts de nos populations dans toutes les prises de décisions,

Permettent désormais, aux populations de comprendre et d’apprécier le sens et la portée des actes posés par les Hautes Autorités publiques.

Ceci est une invite des gouvernants et des gouvernés, à s’engager dans un processus de déconstruction et de reconstruction pour un développement inclusif durable. 

  1. Des réponses aux résistances aux changements

Les manœuvres hostiles aux changements

Inéluctablement, la mise en cause des intérêts, de certaines forces endogènes et exogènes, ou de groupes d’individus et politiques, pas des moindres, opposeront permanemment, sous des formes diverses, des résistances ou des tentatives de mise en échec des actions de reconstruction.

Il reviendra alors aux gouvernants, dans les limites d’un intervalle acceptable de patience, d’agir avec pédagogie et fermeté. La démolition des anciens systèmes, ne sera pas une balade de santé. En effet, des soutiens sincères et désintéresses aux Forces Armées Maliennes et au Gouvernement de transition, ont été inquiétés et le seront encore. Des activités de désinformations sont répandus pour rendre impopulaires les autorités de la transition. Des stratégies visant à créer des zizanies au sommet de l’Etat, sont mises à contribution pour fragiliser la cohésion gouvernementale, au compte de certains politiques et puissances extérieures et alliés hostiles à notre pays. Les opportunistes ne se font pas prier pour se joindre au cirque.

La victimisation ou la théorie du complot, ne saurait être une excuse pour justifier une quelconque incapacité ou impuissance, à entreprendre des actions vigoureuses dans le processus de transformations sociales.

De la responsabilité, de l’engagement des hautes autorités et des populations

De ce fait, il est de la responsabilité et de l’engagement, des hautes autorité et l’ensemble des populations, à œuvrer en synergie dans leurs domaines respectifs, en vue de la résolution des différentes équations, dans l’objectif ultime de relèvement des défis majeurs.

Prioritairement, le soutien aux Forces de Défense et de Sécurité et la poursuite du renforcement des capacités nationales de défense, sur le long terme, sont des exigences indispensables au rétablissement de la paix et la stabilité sociale. Il en va de la sécurisation des populations, leurs biens et l’exploitation efficace et rationnelle de nos ressources. 

Il devient, alors, impératif pour toutes les composantes nationales, notamment les Associations et organisations de la société civile, des changements de comportements. Ceci passe par la prise

d’initiatives nouvelles, adéquates et réalistes à la hauteur de résolution des problématiques de développement. De même, elles doivent être sélectives dans la saisie des opportunités de financement en déphasage avec les intérêts de nos populations et les principes du guide de l’action publique. La recherche et l’atteinte de l’autonomie financière s’avèrent indispensable à moyen et long terme. En tant que structures de proximité, elles ont vocation à jouer des rôles importants dans la relance et la dynamisation du développement local.

Enfin, personne ne fera, le Mali et l’Alliance des Etats du Sahel à notre place. Certes, nous pouvons perdre des batailles, mais nous gagnerons cette guerre par la grâce d’Allah swt. Notre cause est juste et noble. Rien ne nous fera dévier de la justesse de notre combat.

Unis-nous vaincrons par la grâce d’Allah swt

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